montpellier

Blason de la ville de Montpellier.Montpellier, chef-lieu de l’Hérault, département formé d'une partie du bas Languedoc, porte:

D'azur, à une Notre-Dame de carnation, vétue d'une robe de gueules et d'un manteau du premier émail, assise dans un trône gothique d'or, et tenant l'enfant Jésus, aussi de carnation ; en chef, un A et une M gothiques (initiales d'Ave Maria) d'argent ; en pointe, un écusson, aussi d'argent, chargé d'un tourteau de gueules.

Ce tourteau de gueules en champ d'argent, qu'Expilly donne pour les armes de la ville, était le blason de ses anciens seigneurs.

Au huitième siècle, Montpellier n'était qu'un village bâti sur une éminence qui avait pris son nom de Mons Puellarum du séjour qu'y avaient fait, dans un ermitage, deux vierges chrétiennes. Quant à celui de Mons Pessulanus, qu'elle portait aussi, on n'en connaît pas l'origine. Ce village avait été cédé à un seigneur nommé Guillaume, par Ricuin, évêque de Maguelone, ville dont la ruine fut l'occasion du rapide accroissement qu'il prit. En 1141, les habitants furent excommuniés par le pape Innocent II, pour s'être révolté contre le comte Guillaume IV, qui ne parvint à les réduire que par famine. Au treizième siècle, Montpellier passa par alliance au roi d'Aragon. Il s'y tint, vers la même époque, une assemblée solennelle, où les princes chrétiens convinrent que le domaine de leurs couronnes serait inaliénable. Cette seigneurie revint à la France dans le siècle suivant. Les calvinistes, s'étant emparés de la ville sous Henri III, s'y constituèrent en république, et parvinrent à se maintenir ainsi jusqu'en 1622. La célèbre école de médecine de Montpellier, dont l'origine remonte au temps de la domination arabe, prit une forme régulière en 1120. Son jardin de botanique est le premier qui ait existé en Europe

Source : Armorial national de France par Léon Vaisse, Traversier 1842/1860.

Domaine du château de Bonnier de la Mosson

Château reconstruit entre 1723 et 1727 pour Joseph Bonnier, trésorier de la Bourse des Etats du Languedoc, à partir des modèles franciliens. Son fils poursuit l'embellissement du domaine et l'orne d'un mobilier et de nombreuses collections. A sa mort, sa veuve vend le tout pour la démolition. Le château et son parc sont dépecés vers 1750.