photo : pdaget
M. Jules Renouvier, correspondant, à Montpellier, écrit que l'église de la commune de Guzargues, canton de Castries, doit être signalée pour un bas-relief qui remplit le tympan du portail. L'archange saint Michel, les ailes déployées, pèse une âme dans une balance; à côté, le diable, petit corps maigre, aux pieds crochus, aux ailes dressées, porte une main d'une longueur démesurée sur un des bassins de la balance. Le travail minutieux et raide, les plis anguleux, l'expression narquoise de cette sculpture, la frise d'ornements qui l'entoure, d'un style plus correct que les figures , comme il arrive toujours, le relief très plat, semblent indiquer le onzième siècle.
Source : Bulletin Archéologique Publié par le Comité Historique des Arts 1843.
La copie (Anonyme. Communication de M. l'abbé Valentin, Durand, docteur ès-lettres, curé de Marsillargues, ancien curé d'Assas), que nous possédons, de l'inscription de la cloche, existant actuellement à l'église de Guzargues (Cette cloche est d'un accès difficile), nous indique la présence, dans cette inscription des quatre éléments suivants :
On sait que la formule Sit nomen Domini benedictum a été assez fréquemment employée autrefois dans l'épigraphie campanaire. Nous l'avons déjà rencontrée, à plusieurs reprises, à Montpellier et dans les environs de cette ville. Nous la retrouverons encore.
Source : Mémoires de la Société archéologique de Montpellier (Revue) par la Société archéologique de Montpellier 1835-1958.