Donjon dit Tour des Anglais

La lecture de la description que met à disposition le ministère de la culture nous montre que la tour se trouve au centre de la ville et quelle est aujourd'hui porteuse de l'horloge communale. Elle est, de plus , le seul reste important des fortifications qui existait autrefois et elle devait probablement être reliée à une courtine entrant en jeu dans le système de défense de la ville. Une porte visible sur le côté sud à l'étage indique cet accès. Le sommet de cette tour est muni de mâchicoulis et petits mâchicoulis saillants et détachés sur les contreforts indiquant la encore le rôle militaire qu'elle a pu jouer par le passé. L'emploi exclusif de pierres en lave noire dans les parties hautes laisse supposer un parti de décoration adopté par le constructeur. A l'ouest, la porte d'entrée était défendue par un mâchicoulis et deux portes. Une échelle conduisait au premier plancher. A partir de ce point, l'escalier est localisé à l'ouest, desservant à la fois de petits réduits et quelques meurtrières. La salle haute est voûtée en berceau ogival. Cet ensemble de défense, la complication des passages, la forme des arcs indiquent une construction datant du XIII^e siècle.

Source : ministère de la culture.

Je signalerai comme curieuses, sous le rapport architectonique les forteresses élevées jadis au sein des deux villes de Blesle (Auvergne) et de Saugues (Gévaudan). Ces deux tours de forme hexagone à grand appareil, garnies de mâchicoulis et de créneaux ont été construites par les sires de Mercœur. Ce sont les deux monuments militaires de la féodalité les plus intéressants que je connaisse dans cette partie de la Haute-Loire.

Source :

• Titre : Bulletin monumental
• Auteur : Société française d'archéologie
• Éditeur : Société française d'archéologie (Paris)
• Date d'édition : 1834