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Le château de Ramondon, appelé aussi de Monlun, a été bâti sur les ruines d'un vieux logis entouré de douves et flanqué de tours. Dans les démolitions, on trouva sur un dessus de porte, un petit écu en cuivre, perdu depuis, et qu'on m'a dit être aux armes du comte de Guislain, propriétaire de ce fief, dans le cours du siècle dernier. On mit aussi à jour, à peu de distance, des squelettes enfouis sans ordre, des casques, des armes et quelques boulets de couleuvrines, indices d'un sanglant combat.
il semble certain que Ramondon fut possédé par les de Monlun, bien avant le XIVe siècle, mais comme les documents positifs manquent, il m'est impossible d'établir d'une manière certaine ce qui n'est qu'une simple probabilité.
Ce fief relevait du roi d'Angleterre. En 1363, le prince de Galles reçut l'hommage d'Isambert de Molon, chevalier, et celui d'un voisin de ce dernier, Bernard de Bedat, également chevalier.
Peu après, au mois de janvier 1387/88, Pey de Mathan, fils de Jean de Mathan, de la paroisse de Villenave, vendit à Peyronne du Puch, femme de Ramon de Monlun, ainsi qu'à Blanche d'Arbenat, femme de Pey de Monlun de la paroisse de Capian, quelques pièces de terre, de prés et de vignes, au lieu dit de La Barade.
Au commencement du XVIe siècle, un de leurs descendants s'appelait Arnault de Monlung. Pierre-Clément de Monlun, capitaine de marine et marié à Marie Boisseau, eut un fils, Jean de Monlun, qui fut baptisé le 12 mai 1611 dans l'église paroissiale.
Pierre de Monlun mourut peu de temps avant 1636, son fils exerçant la profession de praticien près la Cour Ordinaire de Capian. Dès le premier tiers du XVIIIe siècle, le château de Ramondon passa au comte de Guislain. En 1793, disent les habitants du pays, un nommé Caillavet se chargea de le rendre inhabitable, comme si les monuments avaient quelque chose de commun avec les constitutions d'Etat !
M. de Filhol en acheta les ruines en 1849 pour édifier celui que l'on peut voir aujourd'hui.
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Le château se présente sous la forme d'un logis en pierre de taille, de plan rectangulaire cantonné par deux tours rectangulaires et deux tours cylindriques. Le ministère de la culture énonce que l'ancien château qui aurait présenté les caractéristiques d'un édifice du 14e siècle fut détruit et remplacé dans la seconde moitié du 19e siècle par l'actuel logis. Les parties agricoles ne paraissent pas antérieures au 18e siècle. Puits 17e siècle
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