photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Le petit plateau où l'on trouve ce calvaire et la chapelle, dominant la mer, a été occupé successivement aux époques gauloise, romaine et franque. Il avait conservé son importance au moyen âge. Une chapelle du XIVe ou XVe siècle, un magnifique calvaire en pierre sculptée à jour (la chapelle et le calvaire de Tronoën), en font foi. Ce lieu est encore le rendez-vous d'un pèlerinage (Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France 1870).
En Bretagne, dit aussi l'abbé Abgrall, la plus humble croix du carrefour a son histoire, sa légende et son rôle dans la vie de la paroisse, mais une plus grande vénération s'attache au grand drame du Calvaire.
L'usage de dresser la Croix sur les bords des chemins remonte aux premiers temps du christianisme. Conrad, archidiacre de Salisbury, écrit en 1167 : Drennalus, disciple de Joseph d'Arimathie, vint à Morlaix en 72, il évangélisa la ville et érigea sur l'une des avenues de la ville une colonne surmontée d'une croix. M. de la Borderie mentionne qu'au IXe siècle la Bretagne se couvrit de ces lourdes et massives croix de granit.
Au XVe siècle, à de grossières colonnes fichées en terre et portant une croix, se substituent les riches monuments des Calvaires sculptés. Le plus ancien est le calvaire de Tronoën (1470-1490), figurant les scènes de la vie du Christ dans la Cène, la Flagellation, la Crucifixion il est le prototype des célèbres calvaires de Plougastel et de Guimiliau.
Source : citation tirée de La mystique des eaux sacrées dans l'antique Armor : essai sur la conscience mythique de Claire de Marmier 1947.
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