photo : charpentour93
La cure est présentée par le chapitre de l'église cathédrale de Quimper. Ce territoire, pays couvert d'arbres et buissons, et plein de vallons et de monticules, produit des grains de toutes espèces et du cidre. La maison noble de Lelozet est située dans cette paroisse.
Sous l'invocation de saint Enéour ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, plus la trêve Lanvern qui lui a été réunie ; aujourd'hui succursale ; chef-lieu de perception.
Plonéour est sous l'invocation de saint Enéour ou Ynyr-Gwent, saint du pays de Galles, et prince, fondateur du collège de Gwent, l'ancienne Venta-Silurum des Romains, dans le South-Wales. Ploa Enéour veut donc encore ici dire littéralement paroisse de Saint-Enéour. Il y a en Plonéour, outre l'église paroissiale, la chapelle de Bonne-Nouvelle et l'ancienne église de Lanvern, qui toutes deux sont desservies. On remarque aussi en cette commune le bel étang de Saint-Yvi.
Source : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne par Jean Ogée
La date de la fondation de la chapelle ne nous est pas connue avec exactitude, mais on connais en revanche parfaitement ses fondateurs, qui sont les seigneurs de Lescoulouarn (à linitiative de l’abbé de Landévennec, Jean de Languéouez, seigneur de Lescoulouarn) à cheval entre la fin du XIIIe siècle ou le commencement du XIVe siècle.
En septembre 1675, en représailles à la Révolte paysanne dite des « Bonnets Rouges » ou du papier timbré, Louis XIV ordonne la décapitation, de la chapelle de Languivoa. Ce clocher fut donc découronné de sa flèche cette même année sous la responsabilité du Duc de Chaulnes a coup de canon.
Vers la fin du IXe siècle la chapelle est en très mauvais état et sa toiture est en ruine.
En 1967 et 1985 un groupe de jeunes bénévoles avec à sa tête Denis Ménardeau entame la restauration de cette chapelle suite a un bienveillant coup de foudre architectural de monsieur Ménardeau (alors professeur à Nantes). La maison du chapelain sera remise en état en 1969. Le presbytère, restauré, reprend du service en 1976. Plus tard, l'Etat et la commune s'investissant, une charpente neuve et une nouvelle couverture sont posés (en 1983). L'Architecte affecté a la restauration de la charpente est M. Malthète. Des vitraux oeuvres du verrier hollandais Piet Evers prennent place en 1985 dans la chapelle, Charles Robert, maître verrier à Pluguffan en étant le réalisateur (poseur ?).
Si le facteur humain et le bénévola ont été des puissants moteurs de la restauration de la chapelle il faut mentionner le prix « Chefs-d'œuvre en péril » qui est décerné deux fois. Le Président de la République d'alors, Georges Pompidou, sera même a l'origine, dit on, d'un don important.
La chapelle dépendait autrefois d'un prieuré, d'où la présence d'un bâtiment d'habitation accolé au mur sud, servant de logement au prieur. La chapelle se divise en trois nefs avec transept. Les piliers et arcs de la nef accusent le 15e siècle, tandis que le choeur se rattache au 13e ou 14e siècle. Le clocher fut découronné sous Louis XIV.
photo : charpentour93
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
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