photo : Lumière du matin
Description architecturale :
Description : Tour carrée demi-cylindrique au Nord s'élargissant vers la base réalisée en granite de kersanton en moellon enduit avec base en pierre de taille à bossages et encorbellement sur corniche à modillons supportant une balustrade en pierre de taille. La lanterne est couverte d'un toit bombé en zinc, le phare proprement dit d'une terrasse.
Un escalier indépendant en béton à deux volées à retours permet le débarquement sur une plate-forme desservant le phare.
Description technique :
Combustibles :
Etat actuel : Lanterne Ø 3 m. Feu fixe à occultation.Optique d'horizon au 4/5 de 0,50 m de focale.Lampe halogène 250w. Feu à secteurs blancs-rouges et verts à 2+1 à occultations toutes les 12 secondes. Portée 18 milles. Aide sonore Vibrateur ELAC-ELAU 2200. : 2+1 sons toutes les 60 secondes.
La commission des phares lors de sa séance du 30 novembre 1861 insiste sur la nécessité absolue d'établir un feu sur le rocher de la Vieille, mais les crédits sont insuffisants à l'époque pour envisager un tel chantier. 10 ans plus tard le projet est repris mais le Directeur du Service des phares reconnaît que la " construction d'un phare sur la Vieille est ajournée à un avenir plus ou moins éloigné et les difficultés mieux connues de l'accostage peuvent même faire prévoir un abandon du projet ", Paris, le premier juin 1872.
La Commission des Phares réunie le 14 janvier 1873 confirme cette opinion et conclut que les difficultés exceptionnelles que présente cet ouvrage obligent à ajourner l'exécution surtout en présence des travaux analogues entrepris sur la roche d'Ar Men.
Les travaux sont commencés dès 1879 sur la roche Gorlebella d'après certains, en 1881 d'après d'autres sources, sous la direction de M. Fenoux, ingénieur en chef des ponts et chaussées. Un crédit de 100 000 francs est voté en avril 1882. La date de fin des travaux, 1887, est portée sur la tour.
Source : Ministère de la culture.