photo : Jean-jacques
Sirey Prats-de-Carlux. Peu d'éléments Renaissance figurent dans ce château aux beaux toits de lauze, malheureusement récemment détruits (NdW : et restauré), et qui offre deux tours circulaires et des échauguettes d'angle.
Le château est en partie du XVe siècle et possède une grosse tour ronde (non couverte), ainsi qu'une autre, celle-ci postérieure et coiffée en poivrière (angles opposés). A l'un des angles on peut observer une tourelle ronde en encorbellement du XVIe siècle (échauguette), ainsi qu'une tourelle carrée en porte à faux. La porte est renaissance et encadrée de piliers plats, elle est surmontée d'une large coquille. Les boiseries de la porte semblent dater du XVIe siècle. Le style de l'ensemble est qualifié de typiquement sarladais.
NdW : Photo probablement copiée sur http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu
La partie droite du logis visible sur le cliché est une restauration quasi intégrale suite a une explosion ayant ravagé la façade, les planchers et l'échauguette de la bas au sommet.
Le château de Sirey à Prats-de-Carlux est associé au huguenot Siriès ou Sirey qui en fait son refuge en 1574 (Le nom de famille du capitaine protestant ce Siriès » m'est inconnu. Ce surnom provenait d'une petite maison forte, dite aujourd'hui « le Sirey » (commune de Prats-de-Carlux). C'est, sans aucun doute, le même personnage que le capitaine protestant Cirier, dont parle le chanoine de Syreuilh, dans sa Chronique, qui « commandait au château de Flaughac en Quercy quand il fut assiégé (1572) par les troupes de M. l'amiral (de Villars) , gouverneur de Guienne. Sa maison est à une lieue de Sarlat, près de Leygue » (Arch. hist. de la Gironde, t. XIV.) — Nous verrons que le capitaine Siriès finit par être pendu à Sarlat sur la Rigaudie, comme voleur de grands chemins, en 1576. Citation tirée de Les chroniques de Jean Tarde, chanoine théologal et vicaire général de Sarlat).