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Le Dresnay, autre terre noble, appartenait, en 1440, à Resnaud du Dresnay, lieutenant du roi dans sa ville d'Ath en Flandre. En 1415, Bonabes du Dresnay était, le 1er septembre, écuyer à la revue de messire Jéhen Aimery. Alain et Bonabes du Dresnay figurèrent la même année à la montre de Jéhan de Roscerf, chevalier ; Yvon du Dresnay était à celle de Thomas Fortin, l'année suivante. En novembre 1426, Charles du Dresnay, que le duc de Bretagne avait autrefois envoyé en cour de Rome, reçut de ce prince un présent de 100 écus d'or. Dans le même compte, figure Jacques de Hongrie, scolastique de Tréguier, lequel recoit 200 marcs d'argent pour parfaire de couvrir d'argent la tombe de monsieur saint Yves. Le 28 octobre 1437, Bizien et Guillaume du Dresnay figurent parmi les nobles de l'évêché de Tréguier, ressort de Goëlo, pour prêter serment de fidélité. En 1151, aux états de Vannes, Charles du Dresnay était en procès avec le vicomte de Rohan. A la mort du duc François II, Bizien du Dresnay, un de ses gentilshommes, eut pour deuil 4 aunes et demie de noir à 7 livres l'aune.
Source : Les Côtes-du-Nord, histoire et géographie de toutes les villes et communes par Benjamin-Philibert Jollivet 1856.
Edifice en forme de croix latine dont la porte classique possède un fronton. Les fenêtres du transept conservent les meneaux de pierre. Le maître autel et les poutres sont sculptés, ainsi que quelques pierres aux angles des sablières. Dans l'aile sud se trouve la tombe d'un seigneur du Dresnay. La partie la plus intéressante de la chapelle est sa façade occidentale, surmontée d'un clocher-mur édifié en 1588.