photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Rots, Ros.
Si l'on considère l'importance relative de nos églises rurales, celle de Rots devra être citée honorablement, car elle est vaste, quoique sans bas-côtés : elle offre pour l'étude des détails intéressants, et l'assemblage de quatre styles différents sans parler des reprises modernes.
Cette église a la forme d'une croix terminée par un chevet droit, et sur les transepts qui ont une grande longueur est établie la tour, ouverte à l'intérieur et recevant le jour de plusieurs fenêtres comme celles de Norrey et de Putot.
Si nous voulions en termes généraux indiquer l'âge de ces diverses parties, nous dirions :
Si maintenant on examine séparément chacune de ces parties, on remarquera particulièrement, à l'extérieur, les élégantes arcatures romanes qui décorent le mur méridional ; elles sont au nombre de 3 entre chaque contrefort ; l'intervalle où elles n'existent point était probablement occupé par une porte qui a été supprimée et que l'on retrouve à l'intérieur ; toutes ces arcatures ont leurs archivoltes garnies de têtes plates délicatement sculptées.
La façade occidentale avait une porte cintrée romane entre deux arcatures, dans le style de celles que je viens de citer ; les arcatures existent toujours, mais la porte a été reconstruite en 1755. La rose qui surmonte la porte et les deux clochetons qui accompagnent le fronton doivent dater du commencement du XIIIe siècle ; les clochetons pourraient pourtant être du XIIe .
L'intérieur de la nef est, dans tout son pourtour, garni d'arcatures romanes dont les archivoltes portent des têtes plates, surmontées d'une bordure de fleurons crucifères : quatre arcatures remplissent l'intervalle correspondant à chaque travée ou entre-contrefort.
La porte occidentale, refaite à l'extérieur, a conservé, à l'intérieur, sa décoration primitive composée d'un double ziz-zag. Une saillie formée à l'extrémité de la nef (côté droit), par la cage de l'escalier montant à la tour, est ornée de petites arcatures. Dans deux de ces petits cintres sont des figures en bas-relief, fort barbares, dont une est celle d'un évêque ou d'un abbé tenant sa crosse ; l'autre, armée d'un marteau, paraît cacher un enfant sous son manteau, car elle a quatre pieds au lieu de deux.
Les voûtes de la travée de la nef qui précède le choeur sont du XIIIe siècle (le reste de la nef n'est pas voûté), j'ai dit que celles du choeur et du transept doivent être moins anciennes. Les colonnes groupées qui supportent la tour ont, les unes, des chapiteaux du XIIIe siècle, quelques autres des chapiteaux de transition ; toute la décoration intérieure de la tour annonce le XIVe .
On remarque dans la voûte du transept nord les armes de la famille de Touchet (3 mains) qui possédait autrefois un château à Rots ; c'est peut-être les membres de cette famille qui ont donné l'autel de ce transept, car leurs armes se trouvent aussi sur le tableau du contre-retable qui peut dater du XVIIe siècle. Il y avait une inscription sépulcrale incrustée dans le mur de l'est, elle a été arrachée ; il n'en reste plus que l'encadrement.
L'abbaye de St.-Ouen de Rouen nommait à la cure de Rots, droit qu'elle tenait de Richard II, duc de Normandie ; elle percevait aussi toutes les dîmes.
On voit tout près de l'église, a l'est, les bâtiments du prieuré : je les crois du XIVe, siècle ou du XIIIe .
Source : Statistique monumentale du Calvados par Arcisse de Caumont.
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