photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
L'église de Putot est une de celles qui présentent de l'intérêt dans la contrée. Le choeur appartient au roman du 12e siècle ; il est orné d'arcatures au milieu desquelles s'ouvrent les fenêtres latérales. Deux autres fenêtres existaient dans le chevet, qui a été masqué par l'établissement d'une sacristie à pans coupés.
Une belle porte placée du côté du sud donnait accès à ce choeur ; les archivoltes en sont ornées de moulures assez bien traitée, parmi lesquelles on distingue des têtes-plates alternant avec une moulure que la figure ci-jointe fera mieux connaître qu'une description. Au-dessus règne un rang de ces têtes monstrueuses aplaties que nous voyons assez souvent dans l'ornementation du 12e siècle. Le tout est bordé d'une garniture de palmettes et d'une frise conduite en zigzag.
Le tympan, polylobé à son pourtour, offre des figures en bas-relief représentant la Passion. Le Christ est sur la croix.
Près de lui, deux personnages représentent, probablement, la Sainte Vierge et saint Jean ; dans deux autres on reconnaît saint Pierre à ses deux clefs, et un évêque crossé et mitré, du côté opposé.
La nef a peu de caractère, mais les murs latéraux en sont garnis de contreforts ; on remarque, entre cette nef et le choeur, une tourelle carrée qui se termine par un toit en pierre à quatre pans, garnis de crochets sur les angles. Une petite tour en bois, couverte en ardoise, surmonte la première travée du choeur ; la forme qu'elle affecte est très-commune dans le diocèse de Lisieux.
Saint Pierre était un des patrons de cette église, dont la cure se divisait en deux portions au 14e siècle : l'une à la présentation du Duc de Normandie, l'autre à la présentation de Jean Bardoul, seigneur du lieu ( Voir le Pouillé de Lisieux ).
On voit à l'échiquier, en 1391, un Robert Bardoul, seigneur de Putot, qui, selon toute apparence, était le fils de celui que mentionne le Pouillé. Plus tard, au 16e siècle, le patronage du Duc était au Roi, et au 18e siècle, le seigneur et les chanoines de Cléry nommaient alternativement à la cure.
Putot faisait partie du doyenné de Beuvron. On y comptait 8 feux privilégiés et 23 feux taillables.
Source : Statistique monumentale du Calvados par Arcisse Caumont.
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies