photo : michel
Oistreham, Oistrehannum , Estreham.
L'église, assez considérable, se compose d'un choeur avec couverte d'un toit à quatre pans en charpente et d'une nef avec des ailes qui s'arrêtent là où commence le choeur. Le plan que voici et que je dois à l'obligeance de M. Vérolles montre cette disposition et les proportions des différentes parties de l'édifice.
Cette église appartient au style roman de transition ; on y voit un assez grand nombre d'ogives associées aux plein cintres.
L'esquisse que je viens de présenter fait voir l'ordonnance de l'abside et de la tour centrale. La façade se compose de quatre ordres superposés, c'est une des plus élevées de nos églises rurales.
Des réparations considérables ont été faites il y a peu de temps par M. Vérolles, architecte, à diverses parties de l'église, notamment aux murs latéraux : ces murs offrent à l'intérieur, dans les fenêtres du clèrestory, composées d'une ouverture allongée en ogive entre deux petites arcatures, une disposition que l'on trouvait à l'ancien hôpital de Caen, démoli il y a 15 ans, et qui datait du XIIe siècle.
Le patronage et les dîmes d'Ouistreham appartenaient à l'abbaye de Sainte-Trinité de Caen, par donation du duc Guillaume et de la reine Mathilde, son épouse.
L'abbesse de Caen ou ses gens avaient différents privilèges à Ouistreham, notamment celui d'acheter le poisson avant que personne en eût choisi ; elle avait les Saumons, les Esturgeons, les Aloses, les Lamproies, et les autres poissons francs.
Placé sur le bord de l'Orne, là où l'embouchure de cette rivière forme une sorte de bras de mer, Ouistreham était au moyen-âge un port assez important; c'était aux XIe, XIIe, XIIIe et XIVe siècles, un entrepôt pour le commerce maritime. Il est très-souvent mentionné dans les Rôles normands de la tour de Londres. On trouve beaucoup de lettres de nos ducs, adressées aux officiers de ce port.
Aujourd'hui, par suite des travaux qu'on y fait pour l'établissement d'un bassin à la tête du canal qui conduira de la mer à Caen, Ouistreham doit reconquérir une partie de l'importance qu'il avait autrefois.
Source : Statistique monumentale du Calvados par Arcisse de Caumont.
photo : michel
photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
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