photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Louvières, Loveriæ.
L'église de Louvières est une de celles pour la consolidation de laquelle la Société française d'archéologie a voté des fonds.
En 1844, le tonnerre frappa la belle tour qui s'élève sur le transept ; la commune ne pouvait subvenir seule a la dépense inattendue que cet événement rendait nécessaire ; mais le Gouvernement, l'Administration du département et la Société française d'archéologie lui sont venus en aide.
Avec les fonds dont il a pu disposer, M. l'architecte Delaunay a rétabli la partie supérieure du clocher, refait la charpente et la couverture détruites l'une et l'autre par la chute de la pyramide, restauré le chœur, voûté les chapelles du transept et construit des contreforts extérieurs pour arrêter la poussée des voûtes du chœur. Ces travaux ont été faits avec beaucoup d'intelligence.
La nef de louvières appartient en partie au style roman. Ses murs présentent en effet des pierres disposées en arêtes et l'entablement offre des modillons à figures.
Le chœur se compose de deux travées dans le style de la première moitié du 13e siècle avec des voûtes peut-être un peu moins anciennes, mais encore de la fin du 13e ou du commencement du 14e Une sacristie moderne s'applique sur le chevet.
La partie la plus importante évidemment, c'est la belle tour ; elle est du même temps que le chœur et s‘élève au centre du transept ; elle présente l'ordonnance habituelle des tours de l'époque, c'est-à-dire, sur chaque face, deux fenêtres en lancettes entre deux arcatures de même forme, quatre clochetons et quatre lucarnes à terminaison pyramidale a la base de la pyramide octogone. Celle-ci est une des mieux faites que je connaisse et les proportions en sont très-bonnes.
Les chapelles du transept sont d'une date bien postérieure à la tour et au chœur ; elles paraissent dater du 16e. siècle. Celle du Nord pourrait être tout au plus de la lin du 15e siècle.
On dit qu'il y avait quatre cloches dans la tour au siècle dernier ; celle qu'on y voit a présent n'est pas ancienne.
L'église de Lonvières est sous l'invocation de N.-D.
La cure se subdivisait anciennement en trois portions. Le seigneur du lieu et le chapitre de la cathédrale exerçaient alternativement le droit de patronage au siècle dernier. Quand le livre Pelut a été écrit, Guillaume de Vierville nommait a la première portion de la cure ; major port. de Louverifs, GuilleL de Viervüla.
Source : Statistique monumentale du Calvados par Arcisse de Caumont
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