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Eraines, Arenœ.
L'église d'Eraines est en grande partie moderne ; le chœur tout entier doit dater du XVIIIe siècle ou de la fin du XVIIe. La façade est beaucoup plus récente et n'a pas 50 ans ; elle est d'ordre dorique et d'une certaine élégance pour une église rurale; une tour mesquine surmontée d'une espèce d'obélisque d'un très-mauvais effet surmonte le portail. Il ne reste d'ancien que la partie de la nef la plus rapprochée de cette extrémité occidentale de l'église, et encore n'offre-t-elle plus de caractère bien apparent, parce qu'on en a refait les fenêtres et que les murs ont été recouverts d'un enduit de mortier; mais au-dessous de cet enduit il existe un appareil en arêtes de poisson : les fenêtres primitives étaient étroites et cintrées.
L'église d'Eraines est sous l'invocation de saint Rieul: le chapitre de Séez nommait a la cure.
La nomination était faite par le chanoine de semaine (vers 1205, Guillaume Pantou confirma le patronage d'Eraines à la cathédrale de Séez pour en jouir, après la mort de Herbert, archidiacre de l'Hiesmois, a condition qu'elle serait desservie par des chanoines).
Dans l'église est la statue du patron, saint Rieul ; elle mérite d'être examinée, d'après M. Renault, qui la croit de la fin du XVIe siècle.
On voit aussi dans le chœur la pierre tombale d'un curé nommé Jean Perranson, mort en 1624.
En 1272 un Mathieu d'Eraines était abbé de Saint-André-en-Gouffern.
L'abbé De La Rue rapporte ( notes manuscrites) que dans le XVIe. siècle, on trouva des médailles romaines à Eraines.
Source : Statistique Monumentale de calvados par Par M De Caumont 1850.
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