photo : michel
Cristot, Crissetot, Crissotot, Crisetot.
La nef de l'église fut rebâtie en 1758 sur une longueur de 52 pieds. Le chœur, y compris le sanctuaire, a 30 pieds environ, ce qui fait 82 pieds pour la longueur totale de l'édifice qui a 19 pieds de largeur. Ce chœur doit être de la première moitié du XIIIe siècle : il offre au nord et à l'est, des arcatures ogivales d'un bon effet portées sur des colonnes, qu'il serait très-fâcheux de voir détruire par l'application d'une sacristie : du côté du nord est aussi une charmante porte, bouchée, dont l'archivolte est garnie de petites têtes plates. Les fenêtres sont en lancettes : le côté sud du chœur a moins de caractère, et l'on avait percé, vers le XIVe siècle, dans le chevet, au-dessus des arcatures, une grande fenêtre qui a été bouchée depuis. L'entablement est orné de modillons en biseau très-légers, portant une arcature ogivale subdivisée au sommet, ce que nous trouvons dans une très-grande quantité d'édifices du XIIIe siècle et de la fin du XIIe Ce chœur est voûté en pierre.
En refaisant la nef, on a ménagé quelques parties des anciens murs, notamment, du côté du sud, un contrefort plat flanqué de deux colonnettes à chapiteaux romans, qui s'élevaient jusqu'à l'entablement : on peut en conclure que la nef était romane et d'un style assez orné avant la reconstruction de 1758. La tour, à l'ouest, terminée par un petit dôme en pierre, comme on les faisait alors, est du style le plus pauvre.
L'église est sous l'invocation de Saint-André. Avant la révolution, MM. Du Buisson et de Tontuit, seigneurs de Cristot, présentaient alternativement à la cure. Le curé et les religieux de Sainte-Trinité de Vendôme partageaient les dîmes par moitié.
En 1735, M. de Tontuit fonda dans sa maison, au village Du Hamel, une chapelle dédiée à la Sainte Vierge, avec droit de présentation pour lui et ses successeurs. M. Néel de Cristot, son frère, qui, de grand doyen de Bayeux, devint évêque de Séez en 1740, avait fait plusieurs embellissements à cette maison où il venait quelquefois se reposer : il était frère puîné de Michel Néel, archidiacre des Vez et vicaire-général du diocèse de Bayeux, lequel devint ensuite vicaire-général du cardinal de Soubise, évêque de Strasbourg, et mourut abbé d'Essonnes en 1731.
La seigneurie de Cristot relevait du Mesnil-Patry. Cristot faisait partie de la sergenterie de Cheux, élection de Caen : on y comptait 80 feux au siècle dernier.
Source : Statistique monumentale du Calvados par Arcisse de Caumont.
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photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
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