photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Ce qui fait l'intérêt de cette église, c'est qu'elle a été bâtie d'un seul jet et qu'elle a conservé à peu près intacte sa disposition primitive. Pourquoi faut-il qu'au XVIIIe siècle, ayant besoin de plus de jour, on ait mutilé et agrandi toutes les fenêtres comme celles d'une simple maison ?
La beauté des matériaux employés a été sans doute pour beaucoup dans la décoration et la conservation des modillons de la corniche qui ornent le choeur et la nef. Cette église, placée sous l'invocation de saint Vigor, était demeurée à la nomination du seigneur du lieu.
Entre le choeur et la nef, du côté nord, on a élevé une tour remarquable par son élégance et la pureté des lignes. Elle se compose de deux étages :
Les fenêtres, très allongées, sont percées en meurtrières ; une corniche à modillons supporte une belle pyramide à quatre pans, divisés au milieu par une arête près de laquelle se voient huit fenêtres percées dans la maçonnerie dont elles suivent l'inclinaison.
Près de l'église, passe l'ancienne voie romaine de Bayeux au Bac-du-Port. Partout on trouve des débris qui indiquent des habitations du temps des Gaulois et des Romains. Un ancien tumulus a été exploré et décrit par M. de Caumont en son Cours d'Antiquité.
Au XIIIe siècle, Robert de Villers, chevalier, était seigneur de Colombiers ; au commencement du XVIe siècle, c'était Jehan Regnault, écuyer, garde du seel des obligations de la vicomté de Bayeux.
Source : La Normandie monumentale et pittoresque 1895.
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