photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
Cette église, dite Abbaye aux Hommes, fut fondée en 1064 par Guillaume le Bâtard, duc de Normandie, qui voulait en faire le lieu de sa sépulture, et consacrée en 1077.
L'extrémité occidentale, le corps tout entier et l'intérieur de l'édifice, à l'exception du choeur, qui appartient à la fin du 12e siècle et au commencement du 13e sont tels que les laissa le fondateur.
Le portail occidental, d'une grande simplicité, n'offre qu'une façade unie, percée de fenêtres à plein cintre et à peine ornées de quelques moulures; il est surmonté de deux tours pyramidales à huit pans, qui datent de l'an 1200. Les nombreuses pyramides dont le pourtour de l'église est orné, et qui produisent un effet si gracieux, sont des additions d'un âge postérieur.
A l'intérieur, l'église St-Étienne a tout le caractère de sévérité, de force, de grandeur et de noblesse que comporte le style roman-normand. Elle est en forme de croix latine à transepts peu saillants, avec trois nefs, dont les collatérales forment déambulatoire autour du choeur. Des trois absides qu'elle avait dans l'origine, la principale, celle qui la terminait à l'Orient, n'existe plus, mais on voit toujours les absides des transepts.
Les arcades à plein cintre qui séparent la nef et les bas cotés sont soutenues par des piliers cantonnés de colonnettes, celles-ci ont des chapiteaux à feuilles épaisses, faiblement sculptées, avec quelques grotesques. Les moulures toriques qui entourent les arcades sont d'une grande pureté d'exécution.
Les colonnettes qui s'élancent le long des faces des piliers jusqu'à la voûte, sont alternativement simples et triples. Les ouvertures du triforium sont larges et circulaires. Quoique la voûte soit évidemment normande, les archéologues, considérant les petites colonnes qui aident à la supporter, la manière dont elles sont adaptées, et leurs ornements, pensent qu'elle ne fut pas primitivement en pierre, et qu'on l'ajouta à une époque plus récente, les nervures prismatiques et d'autres signes du style ogival flamboyant ne laissent d'ailleurs aucune incertitude.
Sur les collatéraux règne une galerie aussi large que ces nefs elles-mêmes, c'est une disposition rare dans les monuments de ce style. Au 15e siècle, une grande chapelle a été accolée à la partie inférieure de la nef.
Une dalle de marbre gris, placée en avant du maître autel, indique le lieu où repose, depuis 1742, Guillaume le Conquérant, dont les restes étaient auparavant dans la nef : le riche monument que Guillaume le Roux avait élevé à son père fut mutilé par les calvinistes en 1562 et par les anarchistes en 1793.
Voici les dimensions de l'édifice :
Les beaux bâtiments construits pour les moines au commencement du siècle dernier sur les dessins de Guillaume de La Tremblaye, frère convers de l'ordre, et qui remplacèrent les vieilles constructions du temps de Guillaume le Conquérant, sont occupés aujourd'hui par le Lycée impérial de Caen.
source : Dictionnaire général des lettres Par Théodore Bachelet 1862
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St-Étienne De Caen Abbaye aux HommesSt-Étienne De CaenCette église, dite Abbaye aux Hommes, fut fondée en 1064 par Guillaume le Bâtard, duc de Normandie, qui voulait en faire le lieu de sa sépulture, et consacrée en 1077.L'extrémité occidentale, le corps tout entier et l'intérieur de l'édifice, à l'exception du choeur, qui appartient à la fin du 12e siècle et au commencement du 13e sont tels que les laissa le fondateur...Lire la suite et voir de nombreuses photos sur le site :http://patrimoine-de-france.com/calvados/caen/ancienne-abbaye-aux-hommes-16.php
Posté par Patrimoine de France sur jeudi 5 novembre 2015
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