photo : pierre bastien
Nous avons dit plus haut que le nom de « villa Sancti Remigii », donné à cette localité dans le diplôme de 964, et qu'elle portait sans aucun doute avant cette date, ne lui était point venu du saint patron de son église, comme l'ont cru, à la suite de Dom Marlot, l'auteur de la Statistique des Bouches-du-Rhône, et MM.Loriquet et Max Werly. En effet, son église paroissiale n'était point sous le vocable de saint Remi, qu'aucun document ne lui donne pour patron, mais sous le vocable de saint Martin, ainsi que l'attestent :
Enfin, le Nécrologe de Saint-Remi de Reims contient un article relatif à plusieurs personnages, parmi lesquels se trouve l'évêque Arbert ; une note, écrite en marge au XIIIe siècle, nous apprend que l'église donnée par ce prélat, dans le bourg de Saint-Remy, avait saint Martin pour patron : « Qui Arbertus ecclesiam sancti M [artini] , in Provincia sitam, in [villa] Sancti Remigii, nobis dedit. » Les lettres mises entre crochets sont aujourd'hui illisibles par suite de l'usure des coins inférieurs du manuscrit, mais il nous a été facile de les restituer, au moyen du nouveau Gallia Christiana, dans lequel, au commencement du siècle dernier, on a pu reproduire intégralement la note dont il s'agit, le document étant alors en meilleur état de conservation.
Cette restitution ne saurait d'ailleurs faire l'objet d'un doute en présence des actes nombreux et formels que nous avons cités plus haut.
Outre l'église paroissiale, Saint-Remy contenait, ainsi qu'on l'a vu plus haut, deux églises ou chapelles appartenant aux religieux de Montmajour ; mais elles étaient consacrées, l'une à la Sainte-Vierge, l'autre à saint Pierre.
Source : Saint-Rémy de Provence au Moyen âge par M. Deloche 1892.
La collégiale Saint-Martin a remplacé une église plus ancienne dont une partie s'est effondrée en 1818. Le bâtiment fut reconstruit en 1821, cependant le clocher date du XVIe siècle. Elle se démarque alors par son style architectural : L'architecte Michel Robert Penchaud lui donne un style de temple grec. Inspirée par la Maison carrée de Nîmes, la façade se dresse au-dessus d'un podium. D'imposantes colonnes surmontées de chapiteaux ioniques soutiennent un fronton épurée. Sa coupole rappelle quant à elle le Panthéon de Rome.
A l'intérieur, le Grand Orgue constitue un chef d'œuvre, reconstruit en 1983 par Pascal Quorin. Il comprend 62 jeux (5 000 tuyaux), 3 claviers et pédaliers. Doté d'un splendide buffet polychrome, c'est un chef-d'œuvre de la facture d'orgue et un des plus importants de France. C'est sur cet instrument que se déroule le festival Organa.
Source : Petit Futé.
photo : pierre bastien
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