photo : pierre bastien
Istres est situé sur une petite colline, qui est au fond d'une petite anse que forme l’étang de l‘Olivier dans la partie méridionale. Le sommet de la colline présente les ruines de l’ancien château, dont il ne reste que quelques tours. L'église paroissiale occupe une partie de l'ancien château ; elle est sous le titre de N. D. de Beauvoir, dont la fête se fait le jour de l'Assomption: elle a été construite sur les ruines d'une plus ancienne, qui s'écroula en 1711. L'édifice est vaste et d'une architecture simple. Il y a un presbytère et un hôtel de ville ; mais le prétoire et les prisons sont clans un bâtiment que la commune afferme.
La ville, proprement dite, est séparée des faubourgs par des remparts qui tombent en ruines, mais qui sont d'une construction très forte et très solide. Dans l'enceinte de la ville les rues sont étroites et assez mal percées ; mais les faubourgs sont spacieux et assez régulièrement bâtis ; on y a planté plusieurs allées d'arbres qui forment des promenades fort jolies. Deux fontaines abondantes fournissent largement aux usages domestiques. Deux foires sont établies à Istres, l'une le lundi après Quasimodo et l'autre le 2 novembre. Le patron du pays est Saint-Etienne, qui se célèbre le 3 août avec les cérémonies usitées dans toute la Provence.
Source : Statistique générale de la France 1824.
L'histoire de l'église est liée à celle du château seigneurial. En 1510, première mention de l'édifice actuel : autorisation d'agrandir l'église. L'agrandissement est achevé en 1566 par l'adjonction d'un clocher à la croisée. Au 18e siècle, une partie des voûtes s'effondre ; la reconstruction a lieu entre 1718 et 1720. Aménagement d'un baptistère dans le mur occidental de la façade, puis édification d'une sacristie sur le flanc sud en 1771. Un second agrandissement, sur le flanc nord, est commandé en 1777 à l'architecte avignonnais Esprit-Joseph Brun. Après l'écroulement du clocher en 1833, toute la partie orientale de l'église est reconstruite et un nouveau clocher est édifié en avant du chevet.
Source : ministère de la culture.