bas rhin

Histoire

Avant l'invasion romaine, le territoire, actuellement occupé par le département du Bas-Rhin, fut habité par quelques tribus détachées de la peupla le celtique des Médiomatrices, dont Argentoratum, depuis Strasbourg, et Brocomagus, devenu Brumath formaient les principales cités. Ces peuplades résistèrent vaillamment à César, et ne se soumirent qu'après la défaite de Vercingétorix Plus tard, profitant des dissensions civiles de Rome, les Germains parvinrent à s'établir dans le pays, mais les Romains fortifièrent les défilés des Vosges, et se maintinrent dans la contrée qui prospéra, et fut comprise d'abord dans la Germanie supérieure, puis dans la première Germanie, sous le règne de Constantin.

A cette époque apparut le christianisme, puis avec eux les barbares, Alains, Suèves, Vandales et Huns qui se jetèrent sur la Gaule, au Ve siècle. Argentoratum fut détruit, et la domination romaine brisée sans retour. Après Attila, les Francs s'emparèrent de la première Germanie, et jusqu'au commencement du VIIe siècle, l'Alsace fut troublée par les querelles intestines des rois francs ; érigée en duché après le règne de Dagobert, elle fut plus tard, par le traité de Verdun, en 843, définitivement attribuée au fils de Louis-le-Débonnaire ; mais à sa mort, en 870, elle passa sous l'autorité de Louis-le-Germanique. Après avoir été disputé par Charles-le-Simple aux empereurs d'Allemagne, Strasbourg subit les ravages des Hongrois, au commencement du xe siècle, et fut détruit une seconde fois, pendant les luttes dynastiques des empereurs d'Allemagne, au XIe siècle. Jusqu'en 1197, cette malheureuse province supporta les désastres, mais au XIIIe siècle, ses principales villes, lasses de tant de maux, se confédérèrent, et devinrent quasi indépendantes sous le nom de villes impériales. Bientôt même, Strasbourg, brisant le joug de son aristocratie, se constitua en république.

Les premières années du XIVe siècle furent singulièrement agitées ; mais en 1429, dix villes principales de l'Alsace se liguèrent plus étroitement, et Strasbourg, Schlestadt, Wissembourg furent du nombre. Elles soutinrent l'indépendance de la Suisse dans les guerres de Charles-le-Téméraire, et leurs soldats se distinguèrent aux batailles de Granson, de Morat et de Nancy.

La réforme occasionna des troubles sérieux en Alsace ; le schisme de Luther y fut adopté avec enthousiasme ; Calvin vint prêcher à Strasbourg la religion nouvelle. Pendant la guerre de Trente ans dont l'origine remonte à ces dissensions religieuses, l'Alsace fut très-éprouvée. Après la paix de Westphalie et la cession de cette province à la France, Strasbourg maintint son indépendance ; mais dans les anné s qui suivirent la paix de Nimègue, cette ville, démunie de sa garnison suisse, et surprise par les troupes du roi, capitula, et Louis XIV y fit une entrée triomphale, le 23 octobre 1661. Cependant, elle garda ses priviléges, s'administra par ses propres magistrats, et conserva une sorte d'indépendance municipale jusqu'au décret de l'Assemblée nationale, qui, en 1789, la fit entrer dans le droit commun.

Au remaniement territorial de 1790, le département du Bas-Rhin fut formé de la Basse-Alsace ou Alsace méridionale, et de quelques portions de la Lorraine allemande.

auberge dite A la tuilerie

L'auberge A la Tuilerie s'élève près de l'emplacement de l'ancienne tuilerie (qui figure sur le plan cadastral de 1832) . La raison sociale est inscrite en français et en allemand sur une dalle au centre de l'élévation sur rue. Un emblème de tuilier (2 moules à tuile) , les initiales LW CU et la date de 1817 figurent également sur cette plaque.

Abbatiale St Pierre et St Paul

En entrant à Neuwiller, l'ancienne église abbatiale de Saint-Pierre et Saint-Paul frappe en premier lieu nos regards, avec son chœur de l'époque romane, sa porte byzantine, ses arcades de l'époque de transition, et sa salle capitulaire du douzième siècle ; puis la chapelle attenante consacrée à saint Sébastien, et récemment restaurée avec ses deux édifices superposés et les trois nefs de la chapelle souterraine.

Eglise Saint-Adelphe

L'église de Saint-Adelphe est de style byzantin et remonte au douzième siècle. Il y a quelques années que le choeur de cette église, qui était de style gothique, a été démoli pour cause de vétusté. La disposition du plan était la forme cruciale avec bas-côtés ; aux deux extrémités de la face principale se trouvent deux tourelles rondes qui dépassent la naissance de la toiture

Abbaye de bénédictins

Les bâtiments dépendant de l'abbaye furent presque intégralement reconstruits sous l'abbatiat de Placide Schweighaeuser, élu en 1742. Un passage couvert situé au sud de l'église porte la date 1750, les initiales P. A. ( Placide abbé) et la crosse abbatiale.

Cathédrale Notre-Dame

A l'heure où le drapeau français flotte de nouveau au haut de la flèche de Strasbourg et où la vieille cathédrale parle aux yeux et aux coeurs de tous comme un symbole des provinces retrouvées, il semble tout naturel de chercher à connaître son histoire et de se familiariser avec ses beautés. Nous la verrons tout à l'heure dans son ensemble et dans ses détails, mais, avant d'en venir aux vues, nous allons rappeler rapidement ce qu'on sait des différentes phases de sa construction, de ses architectes, des événements dont elle a été le théâtre.

Eglise d'Offenheim

Le clocher d'Offenheim remonte à la fin du XIIe siècle (1180 1200), il est alors construit en brique et est utilisé comme tour d'observation. La nef y est accolée dans la direction de l'ouest. En 1788, victime du temps et de l'usure, une démolition de la nef est mise en oeuvre.

presbytère protestant

Le logis comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé du fait de la pente du terrain, aux murs de moellons de grès enduit avec chaînes d'angle en pierre de taille, un étage carré et un étage de comble en pan de bois décoratif. Pierre et pan de bois sont utilisés pour les bâtiments annexes.

Maison 11 rue du Docteur-Sultzer

D'après la plaque d'information touristique apposée sur la maison celle-ci a été construite en 1720 pour le sénateur Jacques Lantz, elle passa ensuite à Jean Jacques Moerlen, commandant de la garde nationale pendant la Révolution, les Moerlen étaient de très riches marchands de vin ...

presbytère de protestants

Presbytère de protestants probablement construit en 1586 comme le rappelle la date gravée sur des écus aux armes des Nassau Sarrewerden retrouvés dans le jardin et intégrés au mur de la dépendance lors de travaux réalisés en 1980 ; selon un renseignement oral le bâtiment aurait été à l'origine la maison du prévôt.