Pont de Regemortes

Enfin la rue Régemortes nous mène au pont, au fameux pont de Moulins, orgueil de la cité dont le passage de la rivière fut, d'ailleurs, la première raison d'être.

Depuis le gué primitif jusqu'au pont actuel, que d'efforts pour améliorer ce passage mais, avant de les énumérer, il convient de chercher à retracer l'ancien état de lieux, ne serait-ce que pour se rendre compte des difficultés qu'il y avait à vaincre ; nous dirons ensuite quelles tentatives infructueuses furent faites, et enfin exposerons brièvement les procédés de M. de Régemortes.

A partir de l'endroit où est actuellement le pont du chemin de fer de Montluçon, l'Allier ne s'infléchissait pas comme aujourd'hui légèrement vers l'Ouest il allait vers le Nord, à peu près exactement dans la direction de la Mal-Coeffée et parallèlement à la vieille voie marquée par la rue des Garceaux. Il venait ainsi baigner le pied du coteau qui porte le Lycée de jeunes filles rejeté alors brusquement vers l'Ouest, il coulait parallèlement à l'impasse de la Poudrière, formant une boucle dont le sommet se trouvait presque à l'angle des boulevards Ledru-Rollin et du Chambonnet. Là était le port, là aussi se trouvaient de nombreux chantiers de construction pour exploiter le bois si abondant dans le pays. De ces chantiers sortaient notamment les grandes péniches qui devaient descendre jusqu'à Nantes et Paris et dont quelques-unes n'avaient pas moins de vingt-cinq mètres de long sur six de large.

Arrivée en face de la ville proprement dite, la rivière se heurtait de nouveau à une sorte de promontoire prolongeant les hauteurs de Valliére et sur lequel était construit le faubourg du Chambon-Coulombeau elle devait donc prendre son cours dans l'étroit chenal ménagé entre ce faubourg et celui d'Allier, chenal rétréci encore par deux petits îlots. Aussi arrivait-il qu'à la moindre crue, les eaux envahissaient les deux faubourgs et recreusaient les différents lits de l'Allier sur la rive gauche, un de ces lits est encore visible vers les Groshers et le pont Chinard sur la rive droite, le principal lit suivant les rues Bertin et Paul-Bert allait envahir les Jardins-Bas et les fossés du château (C'est évidemment ce lit naturel qui a donne lieu à la tradition qui veut qu'il ait été fait de main d'homme une dérivation pour remplir d'eau les fossés du château) un autre, moins considérable mais plus souvent plein d'eau, débouchait sur la place d'Allier par la rue Saint-Gilles, aujourd'hui Blaise-Pascal.

En outre, il s'était peu à peu formé, prés des deux îlots sis en face de la ville et en amont de l'île Maquerelle, située en face du cours de Bercy, des fonds de sable mouvant qui n'étaient pas sans gêner beaucoup la navigation et qui nécessitaient un balisage presque quotidien.

C'est sur ce sable pourtant que, durant des siècles, on s'obstina à vouloir édifier un pont stable. Qui pourrait dire tous les ponts successivement jetés par les Moulinois sur leur capricieuse rivière et calculer les dépenses dont ils furent l'occasion ?

pont de Regemortes

Pont de Regemortes et ses banc de sables changeants.

Nous allons essayer, après M. le chanoine Melin, d'énumérer au moins les plus récents, et du XVe au XVIIIe siècle, nous n'en trouverons pas moins de treize. C'est d'abord un pont dit Mâcheclou, probablement du nom de son constructeur, et qui se composait de trois parties distinctes, franchissant non seulement la rivière proprement dite, mais encore les deux bras accidentels dont nous avons parlé ces trois parties étaient dites pont de la porte d'Allier, pont Saint-Nicolas et pont Mâcheclou. Cette dernière partie fut rompue « par fortune d'eau » le 20 juin 1426 elle ne fut pas cependant complètement emportée et on se borna à réparer les trois ponts encore utilisables.

Ils eurent vraisemblablement à souffrir davantage les années suivantes et, en 1435, ils avaient été remplacés par d'autres ponts de bois dits « les Grands Ponts de Moulins » qui furent fort endommagés en 1446. On les ré-appareilla tant bien que mal et ils étaient encore debout en 1499, quand le duc Pierre II, « étant adverti de ce que les ponts, appelés communément les grands ponts de l'Allier, sont formés de boys et planches, qui sont de grands frais et despance chacun an à entretenir et réparer, et souventes fois par grandes glaces et inondations d'eau sont destruits », entreprit de faire faire un pont de pierres. On leva pour cela une imposition extraordinaire de deux mille livres, mais le sable ne pouvait pas mieux porter la pierre que le bois, et en 1536 les échevins de Moulins s'adressent au roi François Ier pour obtenir des secours afin d'édifier un nouveau pont, le leur étant rompu.

Le roi accéda à cette demande et on construisit un nouveau pont en pierres, au milieu duquel on avait imaginé de mettre une pile énorme, qui ne coûta pas moins de trois cent quatorze livres onze solz et six deniers. Vains efforts la grosse pile ne put résister et, en 1579, il fallut entreprendre des réparations si considérables que l'on dut implorer de nouveau l'aide royale. Par décret du 18 août, Henri III ordonna que toutes les villes de l'Auvergne et du Bourbonnais contribueraient à cette dépense.

Ce travail ne servit a rien et, en 1595, nous trouvons un traité passé entre les échevins de Moulins et les sieurs Jean Girard, dit Cardin, et consorts moyennant l'abandon fait au concessionnaire des droits de péage pendant quatre ans et huit mois, et aussi le don de tous les matériaux et de nombreuses corvées, ceux-ci s'engagent à refaire à neuf le grand pont de la ville « de longueur qu'il est de présent, et de largeur convenable a passer de front deux charrettes à boeufs telles qu'elles se conduisent au pays de Bourbonnois ». Le pont Girard fut réparé en 1601, en 1604 et enfin fut emporté par les inondations du mois d'octobre 1608.

On revient aux ponts de bois et, le Ier mai 1609, adjudication d'un pont de ce genre est donnée à trois mariniers de Moulins, Jean Girard, Jean Arnaud et Michel Greslé, par Antoine du Buisson, seigneur de Beauregard, et les quatre échevins, Jean de Champfeu, Gilbert Vilard, Guillaume Rolin et Gilbert Pingut. Ce pont ne tint pas davantage et donnait lieu chaque année à des réparations fort coûteuses ; aussi, en 1630, le roi, en son Conseil, rendit un arrêt portant construction à Moulins d'un pont en pierres. Ce pont fut rompu en décembre 1646. Nouveau pont en bois emporté en 1676 encore un pont de bois construit à grands frais en 1679 et emporté en 1684.

En 1685, nouvel essai de pont de pierres, confié à un entrepreneur du nom de Ginguet, qui imagina de construire son pont à vingt mètres environ de l'endroit où s'étaient succédé depuis un temps immémorial tous les ponts de Moulins. Le pont Ginguet, dont il reste les plans et devis, était un ouvrage considérable et fort soigné on y accédait du côté de la ville par une élégante porterie tout à fait digne de l'admiration des voyageurs. Il était à peine achevé qu'il tomba à son tour « par le débord des eaux », dans la nuit du 21 au 22 octobre 1689.

L'intendant le fit remplacer par un pont en pierres et en bois qui, lui aussi, fut rompu en 1703.

En désespoir de cause, on résolut alors de s'adresser au plus fameux architecte de l'époque, Jules-Hardouin Mansard (Né à Paris le 16 avril 1646, fils de Raphaél Hardouin, peintre ordinaire du roi, et de Marie Gaultier cette dernière était fille d'un architecte du roi qui avait épousé une sœur de François Mansard, le grand architecte. On lit ailleurs que Raphaël Hardouin aurait épousé non une nièce de François Mansard, mais sa sœur), neveu ou petit-neveu du grand Mansard, et qui, sans mériter l'une ni l'autre, jouissait à la fois de la faveur du roi et de la réputation la mieux établie. Mansard vint à Moulins, fit ses plans le pont fut adjugé moyennant 500 000 livres à un entrepreneur nommé Le Duc, et la première pierre fut posée solennellement sur la rive de la Madeleine le 2 septembre 1705.

Le pont Mansard avait trois arches, celle du milieu de vingt-trois toises, chacune des deux autres de dix-huit toises d'ouverture. Les arches étaient encore sur leurs cintres et le dessus du pont inachevé, quand tout fut emporté par les eaux, le 8 novembre 1710.

Pont Mansad à Moulins

Elévation du pont de Moulins dessin de 1704  Pont Régemortes (d'après BNF), plus vraisemblablement le pont Mansard d'après la tailles et le nombre de ses arches (23 toises pour l'arche centrale, 17 toises 1/2 pour les autres arches). La faible profondeur des palplanches (5 toises) viens confirmer cette suposition.

L'anecdote racontée à ce propos par Saint-Simon est connue de tout le monde ; mais elle est si jolie que l'on nous pardonnera de la reproduire.

« Mansard, dit-il, fit un pont à Moulins, où il alla plusieurs fois. Il le crut un chef-d'œuvre de solidité, il s'en vantait avec complaisance. Quatre ou cinq mois après qu'il fut achevé, Charlus, père du duc de Lévis, vint au lever du roi, arrivant de ses terres tout proche de Moulins, et il était lieutenant général de la province. C'était un homme d'esprit, peu content et volontiers caustique. Mansard, qui s'y trouva, voulut se faire louer, lui parla du pont et, tout de suite, pria le roi de lui en demander des nouvelles. Charlus ne disait mot. Le roi, voyant qu'il n'entrait point dans la conversation, lui demanda des nouvelles du pont de Moulins. Sire, répondit froidement Charlus, je n'en ai point depuis qu'il est parti, mais je le crois bien à Nantes présentement. Comment ! dit le roi, de qui croyez-vous que je parle ? C'est du pont de Moulins. Oui, sire, répliqua Charlus avec la même tranquillité, c'est le pont de Moulins, qui s'est détaché tout entier la veille que je suis parti, et tout d'un coup, et qui s'en est allé à vau-l'eau. » Le roi et Mansard se trouvèrent aussi étonnés l'un que l'autre ; et le courtisan à se tourner pour rire. Cette fois l'entêtement des Moulinois était brisé et leur patience épuisée aussi bien que leurs ressources. Pendant plus de quarante ans, un bac installé près de l'ile Maquerelle, en face du cours de Bercy, fut le seul moyen de communication d'une rive à l'autre et, en n'exécutant pas un plan dressé en 1739 par le contrôleur général Orry, on ne fit sans doute que s'épargner un nouvel échec. En 1750, enfin, arriva à Moulins, pour y construire un pont, M. Louis de Régemortes, ingénieur des turcies et levées.

Moulins, pont Mansard coupe longitudinale du pont avec son bâti.

Moulins, pont Mansard coupe longitudinale du pont avec son bâti.

Le pont Régemortes, devenu classique et encore donné comme modèle aux futurs ingénieurs, fut au XVIIIe siècle considéré comme une merveille. Son auteur en a laissé une description détaillée dans un ouvrage, que nous allons essayer d'analyser rapidement.

Deux causes, avons-nous dit, avaient rendu vains tous les efforts précédemment faits pour établir le pont de Moulins, à savoir le peu de largeur de la rivière entre les faubourgs d'Allier et du Chambon-Coulombeau, et le fond de sable mouvant.

Pour remédier au manque de largeur, il n'y avait qu'un moyen c'était de sacrifier un faubourg. On se décida pour celui du Chambon, sur lequel on fit un lit d'un tiers plus large que celui où la rivière coulait alors et on profita de la terre obtenue par ce colossal déblai pour construire des digues qui mettraient à l'abri le faubourg conservé.

Quant à la seconde des causes d'effondrement, Régemortes s'en rendit compte en faisant des sondages, qui accusèrent quarante-sept pieds de sable sous l'emplacement des anciens ponts or les pieux enfoncés le plus profondément possible ne pénétraient guère qu'à quinze pieds. Il chercha bien un endroit où le solide serait plus proche du plafond de la rivière mais ses recherches étant vaines, il se résolut à fabriquer pour ainsi dire un terrain ferme en comprimant du sable dans une sorte de caisson absolument clos sur trois côtés.

Le pont conçu par Régemortes d'après ces principes devait se composer de treize arches de dix toises d'ouverture chacune, formant un pont de cent cinquante quatre toises de long et de sept toises de largeur : de ces arches, huit devaient être construites sur le faubourg et cinq sur le lit de la rivière.

M. de Régemortes présenta son devis le 26 novembre 1752 la Ville l'adopta en séance du 5 mars 1753, et la délibération ayant été approuvée par le roi le 6 mai de la même année, on se mit à l'oeuvre immédiatement.

Devis du pont à construire sur la rivière d'Allier à Moulins. Signé : Regemorte. Paris, 26 novembre 1752.

Devis du pont à construire sur la rivière d'Allier à Moulins. Signé : Regemorte. Paris, 26 novembre 1752. (voir le détail du devis)

On commença par l'expropriation et la démolition du faubourg puis, sur son emplacement, on éleva les huit premières arches du pont futur, reliées entre elles par un radier horizontal de cinq pieds d'épaisseur. Ce travail, terminé en 1759, fournit un lit plus large que celui qu'avait alors la rivière; on y jeta l'Allier et on put alors travailler dans l'ancien lit mis à sec.

Pour former les deux cloisons entre lesquelles le sable devait être comprimé, on enfonça en amont et en aval de l'emplacement du pont et jointives entre elles des palplanches, énormes poutres de chêne garnies de fer, dont il fut mis deux épaisseurs en amont et trois en aval. On battit ensuite fortement le sable ainsi enfermé ; on en corroya la surface avec de la terre glaise, et enfin, sur le tout, on construisit un radier en maçonnerie de cinq pieds d'épaisseur. Ainsi fut obtenu un terrain solide sur lequel furent élevées les cinq dernières arches. Ceci fait, il ne restait plus qu'à faire disparaître le massif de terre qui séparait le lit naturel du lit artificiel.

Le pont de Moulins, complètement terminé au début de 1763 (La première pierre du pont proprement dit fut posée par Mme de Bérulle, femme de l'intendant, le 4 octobre 1757 la dernière le fut le 22 juin 1762, à onze heures du matin), se trouve à cinquante mètres environ en amont du pont Mansard et à cent dix mètres en amont de la tour maintenant disparue du Pont-Ginguet, qui marquait à quelques mètres près l'endroit où s'était effectué depuis un temps immémorial le passage de l'Allier.

En même temps que l'exécution du pont, M. de Régemortes avait surveillé l'emploi de ses déblais il en fit, parallèlement à la rivière, une digue dont la différence de niveau entre les rues Régemortes et du Rivage donne la hauteur. En amont du pont, cette chaussée ne fut pas continuée le long du bord de l'eau mais, s'inclinant à l'Est, elle vint prendre appui à la colline des Garceaux, en coupant le sommet de la boucle de l'Allier. Ainsi fut constitué contre la rivière un véritable rempart, qui s'appela longtemps la levée du Chambonnet et est dit maintenant l'avenue d'Orvilliers.

Malheureusement, pour n'affaiblir en aucun point cette digue, M. de Régemortes se vit forcé de rejeter en aval, par une longue dérivation, toutes les eaux qui, suivant les fossés de la deuxième enceinte, venaient jadis tomber dans la boucle de l'Allier. Toutes ces eaux, venant de Bardon, de Chamort, de Refembre, ne laissent pas de former un volume assez considérable aussi arrive-t-il que, refoulées par le brusque changement de pente et le coude qu'elles sont forcées de faire, elles débordent dans le faubourg d'Allier, ce qui est toujours désagréable et parfois dangereux.

La levée du Chambonnet avait encore le défaut de supprimer l'ancien port de Moulins, sis, comme nous l'avons dit, dans le triangle formé par le boulevard Ledru-Rollin, l'avenue du Chambonnet et celle d'Orvilliers. On s'ingénia dès lors à le remplacer et, après de nombreux projets, on finit, en 1785, par adopter celui qu'avait présenté M. Faullain de Banville, l'aïeul du poète. Il consistait simplement à construire le long de la rivière une large chaussée, précédée d'un glacis et laissant entre elle et la levée du Chambonnet, élevée par M. de Régemortes, un triangle que devaient combler peu à peu les terres de déblai, les démolitions et les débris de toute sorte. Cette chaussée, dite d'abord levée de la Font-Vinée, puis levée du Port, s'appelle aujourd'hui le chemin de Nomazy elle a déjà été refaite trois fois, en 1811, en 1835 et en 1846, et le triangle, qui devait servir aux mouvements du port, aux chantiers, magasins, etc. n'est pas encore remblayé.

Source : Les fiefs du Bourbonnais.

Ouvrage achevé en 1763 par Louis de Régemortes qui arrive à Moulins en 1750 pour y construire le pont. D'après le devis de 1753, l'ouvrage devait se composer de treize arches de dix toises d'ouverture chacune. Huit devaient être construites sur le faubourg et cinq sur le lit de la rivière. Une arche a été détruite par la guerre et reconstruite en ciment. Le pont mesure trois cents mètres.

Source : Ministère de la culture.

A voir pour l'aspect archéologique du site.

photo pour Pont de Regemortes

Localisation et informations générales

  • identifiant unique de la notice : 3650
  • item : Pont de Regemortes
  • Localisation :
    • Auvergne
    • Moulins
  • Code INSEE commune : 3190
  • Code postal de la commune : 03000
  • Ordre dans la liste : 49
  • Nom commun de la construction :
    • La dénomination principale pour cette construction est : pont
  • Etat :
    • L'état actuel de cette construction ne nous est pas connue.

Dates et époques

  • Périodes de construction :
    • La construction date principalement de la période : 18e siècle
  • Année : 1763
  • Date de protection : 1946/07/17 : inscrit MH
  • Date de versement : 1993/08/27

Construction, architecture et style

  • Materiaux:
    • non communiqué
  • Couverture :
    • non communiqué
  • Materiaux (de couverture) :
    • non communiqué
  • Autre a propos de la couverture :
    • non communiqué
  • Etages :
    • non communiqué
  • Escaliers :
    • non communiqué
  • Décoration de l'édifice :
    • non communiqué
  • Ornementation :
    • non communiqué
  • Typologie :
    • non communiqué
  • Plan :
    • non communiqué

Monument et histoire du lieu

  • Eléments protégés MH (Monument Historique) :
    • Un élément répertorié fait l'objet d'une protection : TERRAIN
  • Parties constituantes :
    • non communiqué
  • Parties constituantes étudiées :
    • non communiqué
  • Utilisation successives :
    • non communiqué

Autre

  • Divers :
    • Autre Information : propriété de l'état 1992
  • Photo : 09bbb4aca8e9b328bff9c4b6aecd5a86.jpg
  • Détail :
    • Pont et parcelles non cadastrées de forme triangulaire situées de part et d' autre du pont à l' extrémité Est sur la rive droite et parcelles A. 90 et K. 112, 113 sur la rive gauche (cad. A 90
    • K 112, 113) : inscription par arrêté du 17 juillet 1946
  • Référence Mérimée : PA00093229

photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies

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