photo : Pascal-Jean Rebillat Photographies
L'hôtel Dubuisson de Douzon regroupe autour de deux cours une cour d'honneur principale et une cour secondaire, plusieurs constructions d'époques différentes regroupées dans une structure du XVIIIe siècle.
La toiture en tuiles plates correspond à la partie la plus ancienne, la toiture en ardoise à celle des XVIIe et XVIIIe siècles. La façade principale sur rue, caractéristique du milieu du XVIIIe siècle, comporte douze portes-fenêtres à l'étage avec balcons de ferronnerie au chiffre DD (Dubuisson de Douzon).
La cour intérieure principale est plus ancienne ; elle date du XVIe ou du XVIIe siècle, et présente un bel appareil losangé de briques noires et rouges, typique de la région de Moulins. Dans un côté est creusée une fontaine qui servait de réserve pour garder le poisson vivant ; c'est le seul exemple connu de vivier subsistant dans un hôtel particulier.
A l'intérieur, la plupart des parquets Versailles sont conservés. Au premier étage, un boudoir est orné de trophées en stuc et de frises de papiers peints à bouquets Louis XVI et palmettes Directoire. Le grand salon est entièrement décoré de stucs : coupole, bas-reliefs et dessus-de-porte,... stucs se reflétant dans les glaces.
Source : Ministère de la culture.
Dubuisson conte de Douzon (Denis-Michel-Philibert), colonel de dragons, député de la noblesse du Bourbonnais aux États-Généraux de 1789, domicilié à Pontcenat département de l'Allier, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 21 nivôse an II, par la commune révolutionnaire de Lyon.
Du Buysson, seigneurs de La Cave, de Montgarnaud, de Sazeret, de Courcelles, de Richemont, de Champfort, de Moncelat, de Montchoisy, de Mirebeau, du Breuil, de Montbrun, de Beauregard, de Bilhonnais, des Aix, d'Origny, de Fognat, d'Orvalet, de Salonne, des Prugnes, de Fontviolant, de Crotte, d'Ambly, de Vielfont, de Montord, de La Jonchère, du Berat, de Mont, du Lac, de Beirat, de Veauce , de Corgenay, de Poncenat, de Cromardy, de Montaigu-Le-Blin ; barons de Boucé ; comtes de Douzon.
Châtellenies de Chantelle, de Bourbon, de Moulins, de Verneuil.
Alliances : Menudel, Merle, Le Roy, de Launay, de Laire, de Fontis, de Champfeu, Lequien, Bachot, de La Croix, Roy, Chenot, Legendre, Bonnet, de Beauverger, Millet, Semin, Le François, du Val, de Lingendes, Millet, Le Bègue, Jannet, Vauvrille, Morin-d'Arfeuille, de Savignat, Alexandre, Verne, de Charry, Trottier, de Lapelin, Bardon, Bourderel, Berthet, Burgues, de Monestay, de La Ferté-Meun, de Bar, Colin de Gevaudan, de Faubert, du Verdier, de Montaignac-Chauvance, de Bonneval.
Écartelé au 1er d'or, à un arbre ou buisson de sinople ; au 2 et 3 d'azur, à une épée d'argent à poignée d'or posée en pal, accompagnée de trois molettes d'éperon d'or à cinq pointes posées : deux en chef et une en pointe ; au 4 d'or, à trois arbres arrachés de sinople.
Fort ancienne et importante famille qui eut son berceau en Auvergne. Divisée en deux branches principales :
La branche bourbonnaise des du Buysson, l'une des marquantes familles de notre province, s'est constamment signalée par les hautes positions militaires et civiles que ses membres occupèrent.
Source : Armorial du Bourbonnais par M. le Conte de Soultrait 1890.