vervins

Cette ville de la haute Picardie, dans la Tiérache, située sur une hauteur, avait titre de marquisat : elle était le siège d'un grenier à sel. Vervins était anciennement ceinte de murailles. C'est dans cette ville que fut conclue entre Henri IV et Philippe II, roi d'Espagne , en 1598, la, paix connue sous le nom de "paix de Vervins". Cette ville fut prise pour la dernière fois par les Espagnols, en 1653, et reprise l'année suivante.

Il y a un hospice civil. Vervins a huit puits d'une grande profondeur pour le service public, plusieurs moulins à papiers, des usines à fer et des forges , de» moulin» à cidre, et de» brasseries d'excellente Lierre. Oa trouve aux environs quelques carrières de pierre à bâtir : l'ardoise y est plus commune.

Cette ville fait un commerce considérable de toiles et de bonneterie renommée pour les bas et les chaussons. Il y aune verrerie et des mines de houille. La ville de Vervins est le siège d'une sous préfecture, des tribunaux de 1er instance et de commerce. Elle a un conservateur des hypothèques, un sous-inspecteiir des forêts, un receveur particulier, et une brigade de ia gendarmerie à cheval.

Source : Dictionnaire universel, geographique, statistique, historique 1805.

Pour une présentation historique de l'ancien Vervins voir ici.

Pour une description plus contemporaine voir ici.

présentation de la commune de Vervins

On pense que l'origine de Vervins remonte à l'époque de l'occupation romaine. Il parait du moins certain que c'est elle qui est désignée dans l'Itinéraire d'Antonin sous le nom de Verbinvm. Pendant la guerre des Armagnacs et des Bourguignons, Vervins ayant embrassé le parti de ces derniers, les Orléanais gagnèrent un boucher qui leur livra une porte, par laquelle ils pénétrèrent dans la ville qu'ils livrèrent au pillage...

Chapelle funéraire de la famille Jovet

La chapelle, de plan carré, est en pierre de taille calcaire dite pierre de Tournai ou pierre bleue, tout comme sa couverture. Elle comporte un décor en relief dans la masse. Les deux colonnes encadrant la façade principale sont en marbre vert veiné. Les parois latérales de la chapelle comportent un décor en relief semi-méplat.

maison dite villa Tronquoy

L'organisation générale des volumes, la distribution ingénieuse des espaces et le balcon en fer forgé combiné à une marquise vitrée, constituent autant de points originaux décrits et salués en 1877 par L. Calinaud dans 'La gazette des architectes et du bâtiment'.

maison dite villa des Papillons

Structurellement, la maison est entièrement construite en brique sur un plan en L encadrant un pavillon carré abritant la cage d'escalier. La couverture se présente sous la forme de 2 toits à longs pans perpendiculaires se terminant par une demi-croupe.

maison dite villa Richet

La maison est construite en brique. Un enduit reprenant le motif stylisé des colombages vient décorer les 2 étages de combles. La maison est couverte d'un toit à longs pans asymétriques, un décrochement effectué sur le plus long pan venant couvrir les lucarnes rampantes.

maison dite villa Les Ramiers

La maison est entièrement construite en brique et adopte un plan proche du L. Les parties supérieures en brique sont toutefois enduites d' un crépi tyrolien et d' un ciment peint simulant les colombages. La maison est couverte dans sa partie haute de 2 toits perpendiculaires à longs pans à pignons couverts, et d' une terrasse dans sa partie basse.

maison dite chalet

La maison est construite en brique et peinte en blanc. Elle est couverte d'un toit à deux pans, celui-ci étant débordant sur la façade principale. Un clocheton, aujourd'hui muré, vient en amortissement du toit.

maison d'architecte dite villa Jamin

La maison est construite en brique et peinte en blanc. Elle présente une façade symétrique à 3 travées, le corps central plus élevé et en légère saillie marquant l' entrée de la maison. Un garage situé sur l' arrière complète l'ensemble. La maison et son garage sont couverts de terrasses.

ferme seigneuriale dite la cense de Résigny

La ferme présente une élévation sur rue en brique et une élévation sur jardin en brique et silex. Elle est couverte d'un toit à longs pans se terminant par un pignon couvert au nord, une croupe au sud. Une tour d'escalier demi-hors-oeuvre flanquée contre l'élévation postérieure, dessert les étages. Elle est couverte d'un appentis.

Ville

Une agglomération urbaine est attestée dès l'époque gallo-romaine. Figurant au IIIe siècle sur l'itinéraire d'Antonin et la carte de Peutinger, la cité de Verbinun, au carrefour des voies romaines reliant Reims à Bavay et Saint-Quentin à Macquenoise, comprend notamment un temple et un théatre mis au jour au cours du XIXe siècle.

Tombeau de la famille Ducrot-Delaumeau

Le tombeau est constitué du caveau et d'un petit édicule en pierre de taille calcaire dite pierre bleue ou pierre de Tournai. Cet édicule est surmonté d'une croix en fonte comportant sur ses deux côtés un décor en relief dans la masse. Le monument funéraire est entouré d'une clôture en fonte constituée de 6 pilastres reliés par des chaînes, également en fonte.

Salle de spectacle, actuellement cinéma

La salle de spectacle est entièrement en brique. Elle est voûtée d une fausse voûte plate surpeinte. Deux escaliers tournants donnent accès à la tribune et à la salle de projection. Une longue poutre métallique transversale soutient la tribune en charpente métallique.

Temple d'antoinistes

Le temple d' antoinistes de Vervins a été créé et élevé en 1923 par Alexandre Duchesne, président de l' Association antoiniste. Il s' élevait à l' origine aux confins de la ville dans un secteur encore non urbanisé.

Prison

En 1574 Jacques II de Coucy fait édifier un hôtel de ville doté d'une prison. Devenue insuffisante, une tour adjacente à la Porte de Marle lui est adjointe, appelée alors Tour des Fermes en raison des individus rendus coupables de délits envers le fisc.

Presbytère 18 rue Amand-Brimbeuf

Le corps de bâtiment sur rue présente un plan rectangulaire flanqué à l'angle sud-est d'un escalier autrefois hors-oeuvre. Il est constitué de 2 pignons découverts et d'un toit à longs pans couvert en ardoise sur le pan donnant sur rue, en matériaux synthétiques sur le pan donnant sur cour.

Poste

La poste est construite en béton avec un parement de moellons de calcaire en soubassement et un parement de brique en élévation formant un décor de fins bandeaux horizontaux. Les guichets ouvrant sur la rue du Général Leclerc sont en rez-de-chaussée et couverts d'une terrasse.

Palais de justice

Le bâtiment est constitué d'un soubassement en pierre provenant des carrières des Vallées et de l'Abri des Cabres près de St Michel, d'un étage carré et d'un étage de comble en brique. Le corps central est couvert d'un toit à longs pans à pignons découverts formant frontons.

Monument aux morts de la guerre 1870-1871

Le monument aux morts de la guerre de 1870-1871 a été élevé vers 1900 à l'angle de la rue de Marle et de la rue Enguerrand de Coucy. Il a été transféré dans la 2e moitié du 20e siècle à son emplacement actuel. La statue est une oeuvre de série réalisée par le sculpteur Edouard-François Millet de Marcilly.

Maison 8 place du Général-de-Gaulle

La maison est, semble-t-il, construite en brique, aujourd'hui recouverte d'un enduit. La descente de cave et la cave abritant la niche trilobée sont couvertes d'une voûte en berceau en grès. La cave du 16e siècle est couverte d'une voûte en berceau appareillée en pierre calcaire.

Maison 7 place Sadi-Carnot 14 rue des Moulins

La maison, occupée actuellement par le café de la Civette, présente un escalier à vis demi hors-oeuvre datant de la 2e moitié du 16e siècle. Situé sur l'arrière de la maison, il dessert les étages d'habitation des numéros 12 et 14 de la rue des Moulins, aujourd'hui réunis sous une même propriété.

Chapelle funéraire de la famille Bertin-Delcroix

La chapelle funéraire de la famille Bertin-Delcroix a été sans doute érigée au cours du 4e quart du XIXe siècle. Elle comporte la signature du marbrier hirsonnais F. Laffineur, sur la base de la colonne droite encadrant la porte d'entrée. Les différents marbriers de la famille Laffineur, le F pouvant se rapporter à François ou à Félix Laffineur, sont à l'origine d'un nombre très important de chapelles funéraires très semblables érigées dans les cimetières de Thiérache.

Maison 10 place du Général-de-Gaulle

L'élévation latérale sur la rue du Traité-de-Paix remonte à la 2e moitié du 16e siècle. Elle présente un soubassement en grès et un escalier aujourd'hui demi-hors-oeuvre. Il est possible que cet escalier soit à l'origine un escalier hors-oeuvre, masqué en partie depuis le 18e siècle par la maison mitoyenne.

Maison 5 rue De-Coigny

La maison est entièrement construite en brique. Seul le solin est en grès. Le toit à deux pans présente un pignon découvert au sud et un pignon couvert au nord. Deux lucarnes à la capucine se dressent à l'aplomb de la façade.

Maison 12 rue Amand-Brimbeuf

L'origine de la maison remonte peut-être au 4e quart du 16e siècle. Elle porte en effet la date de 1584 en fer d'ancrage sur la façade principale. Cependant les élévations antérieures et postérieures ont été refaites dans le courant du 17e siècle, l'étroitesse et la hauteur des baies étant un signe caractéristique de l'époque.

Maison 3 rue De-Coigny

L'élévation sur rue remonte au 18e siècle. Un escalier hors-oeuvre devait autrefois exister sur l'arrière de la maison avant que celle-ci ne soit agrandie en profondeur. Lors de cet agrandissement, réalisé semble-t-il dans la 2e moitié du 19e siècle, des éléments de décor architectural remontant semble-t-il au 16e siècle ont été remployés.

Maison 28 rue du Général-Leclerc

La maison remonte à la fin du 16e siècle ou au début 17e siècle. La forte pente du toit à pignons découverts, la répartition inégale et purement fonctionnelle des baies sur la façade et la présence de linteaux en bois en abat-jour, sont autant d'éléments caractéristiques des maisons ordinaires de cette époque.

Maison 9-11 place de l'Hospice

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Maison' à vervins (aisne 02140). La façade sur rue est construite en brique. Les élévations postérieure et latérale sont construites en pans de bois hourdis de brique. La maison est couverte d'un toit à longs pans à pignons couverts.

Maison 4-6 rue du Général-Foy

La maison est construite sur deux niveaux de caves, la cave la plus profonde, construite en grès, présentant un berceau brisé datable du 12e ou du 13e siècle. Le 1er niveau de cave, particulièrement vaste, est construit en brique sur un fonds réunissant les parcelles des n° 4 et 6 de la rue. Il correspond semble-t-il à la surface de la maison telle qu'elle devait être au début du 18e siècle.

Chapelle funéraire de la famille Bernard-Herbert-Mourette

La chapelle funéraire de la famille Jovet a été érigée au cours du 4e quart du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Elle comporte la signature du marbrier vervinois Bastin, sur la base de la colonne droite encadrant la porte d'entrée. Son architecture est caractéristique de l'eclectisme de cette période, de style néo-gothique, elle s'inspire également du repertoire néo-roman.

Maison 13 rue du Général-Foy

La maison aurait été construite en 1741 (date repérée sur la charpente il y a quelques années par l'occupant actuel) . En 1813 elle était encore traversée par une ruelle reliant la rue du Général-Foy à la rue du Général-Leclerc. Celle-ci n'a pas totalement disparue, puisqu'une servitude existe encore dans la portion reliant le fond de la cour à la rue du Général-Leclerc.

Maison 12 rue du Général-Foy

La maison porte la date de 1733 en brique vitrifiée sur la façade principale. Une boutique occupe la totalité du rez-de-chaussée. La devanture de style néo-gothique date de la limite des 19e et 20e siècles. L'entrée se faisait originellement par la travée centrale.

Maison 9 rue du Général-Foy

Le corps de logis sur rue présente une façade principale de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle, reprise dans ses parties hautes au 18e siècle. L'asymétrie des ouvertures, le bandeau de pierre séparant les 2 niveaux, le jeu de briques rouges et vitrifiées partiellement visible sous la peinture, et les linteaux de fenêtre en bois en abat-jour, sont autant de caractéristiques de l'architecture ordinaire de cette époque.

Maison 11 rue du Général-Deville

Cette maison du faubourg du Martinet présente les caractéristiques de la maison populaire traditionnelle vervinoise de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle : corniche de brique en ressaut agencée de manière irrégulière, répartition asymétrique des baies en façade, linteau de bois en abat-jour.

Maison 38 rue Jacob

Cette maison populaire présente les caractéristiques de l'habitat populaire des faubourgs de Vervins : rez-de-chaussée surélevé et cave peu profonde, simplicité des ouvertures avec linteaux de bois en abat-jour, pignons en silex et brique... L'escalier extérieur a été refait au milieu du 20e siècle et les assises des baies refaites en 1999.

Maison 5 place de la Basse-Suisse

Cette maison est caractéristique de l'habitat populaire du milieu du 19e siècle : simplicité des volumes, étroitesse des espaces intérieurs etc. Vers 1900, la façade a reçu un enduit tyrolien, de faux pilastres et une corniche moulurée. Inhabitée depuis 1963, elle a conservé son aménagement et son mobilier de la 1ère moitié du siècle.

Maison 13 rue Jacob

La maison rachète la forte pente, le rez-de-chaussée en façade correspondant au 1er niveau de l'arrière. Elle est construite en brique, silex et grès. La maison du 18e siècle est couverte d'un toit à longs pans brisés, l'ajout du 19e siècle d'un toit à deux pans se terminant à l'ouest par une demi-croupe.

Maison 11 rue du Général-Foy

Cette maison bourgeoise est caractéristique des maisons élevées dans le style néo-classique du milieu du 19e siècle : emploi de la pierre blanche, ordonnancement et symétrie de la façade, corniche moulurée et denticulée, encadrement mouluré des baies etc.

Maison 20 route de Guise

Cette maison bourgeoise est caractéristique des maisons élevées dans le style néo-classique du milieu du 19e siècle : emploi de la pierre blanche, symétrie de la façade, emploi du vocabulaire architectural antiquisant : fronton, pilastres d'angle, corniche et encadrement moulurés etc.

Maison 4 rue Dusolon

Cette maison, datée 1897 sur la charpente, présente de profondes similitudes avec les édifices réalisés à partir de 1880 par l' entrepreneur vervinois Pierre Hubert sur la place du Palais toute proche. La maison est caractéristique des maisons bourgeoises suburbaines élevées à la fin du 19e siècle dans un style éclectique fortement inspiré du style Louis XIII.

Chapelle Sainte-Anne

Cette chapelle est entièrement construite en brique et couverte d'ardoises. La nef et le choeur sont couverts d'un toit à longs pans se terminant à l'ouest par une demi-croupe, à l'est par une croupe polygonale. Le clocher de plan carré est surmonté d'une flèche polygonale. Les bras du transept sont couverts d'un toit à longs pans se terminant en croupe.

Maison 4 rue Condorcet

La maison a été élevée le long de la rue Condorcet nouvellement créée après le percement des remparts en 1841 et l'aménagement de la place du Palais. Elle a peut-être été réalisée par l'entrepreneur Pierre Hubert qui a élevé 3 autres édifices dont l'entrepôt des tabacs sur la place du Palais à partir de 1880.

Maison 3 rue d'Hirson

La maison présente un plan en L. Elle est semble-t-il construite en brique. Elle est couverte d'un toit à 2 pans largement débordant se terminant en façade par une croupe et sur sa partie en retour d'équerre sur le jardin par un pignon couvert. Les chambranles, les huisseries, les volets sont peints en vert et blanc.

Maison 3 place Sohier

La maison est construite en brique, les nombreuses modénatures étant cependant réalisées en pierre calcaire. Deux ailes placées latéralement en retrait de la façade viennent compléter la disposition générale de l'édifice. Le corps central est couvert d'un toit en pavillon orné d'une crête. Ce dernier est flanqué en façade d'une flèche carrée située à l'aplomb de la travée centrale.

Latrines

Les latrines sont constituées de plusieurs éléments. Elles ont la forme d'un édicule circulaire contenant 4 boxes d'urinoirs et comportent une clôture composée de 4 éléments circulaires entourant l'édicule des latrines formant des murs sur pilotis. L'édicule est lui-même surmonté d'un toit conique circulaire.

Hôtel-Dieu

Vervins possède une maladrerie depuis 1311. En 1570, Jacques II de Coucy fait bâtir à neuf un hôtel-Dieu. En 1573, Jean et Jacques II de Coucy cèdent à la commune la propriété et l'administration de l'établissement. En 1695, Louis XIV augmente les revenus de l'hôpital et réunit à Vervins les biens et revenus des maladreries de Prisces, Plomion, Lappion, Sainte-Croix, Sissonne, Neufchâtel et Nizy-le-Comte.

Hôtel, actuellement office du tourisme

L'édifice est entièrement construit en brique. Il possède une courette sur l'arrière. Chaque étage carré comporte deux grandes pièces. Le toit est couvert en ardoise synthétique. L'escalier tournant à retours permettant d' accèder aux 2 étages carrés est en chêne, il a conservé partiellement sa rambarde à pilastres tournés, tout comme dans sa cage d'escalier certains lambris de demi-revêtement ou d'appui.

Hôtel de ville

L'hôtel de ville est construit en brique. Il est couvert d'un toit à longs pans se terminant par 2 croupes. Il est surmonté d'un campanile couvert d'un dôme polygonal. Le rez-de-chaussée est occupé par la halle et le logement du gardien, le premier étage par la salle du conseil municipal, les bureaux du maire et des conseillers.

Hôtel 19 rue du Général-Leclerc

L'hôtel situé sur rue possède deux ailes en retour sur un jardin qui s'étend jusqu'aux remparts. L'hôtel est construit en brique. La façade sur jardin est entièrement couverte d'un crépi. L'hôtel est couvert d'un toit à longs pans sur le corps central et d'un toit à deux pans se terminant par une croupe sur les ailes.

Hôtel 26 rue de la Liberté

L'hôtel est construit entièrement en brique. Il est couvert d'un toit en pavillon en ardoise côté cour, en matériau synthétique côté jardin. L'hôtel possède 2 ailes en retour d'équerre sur la façade postérieure. Le porche isolé situé en avant de la cour est surmonté d'un logement.

Hôtel 14 rue de la Liberté

Les élévations de l'hôtel sur la rue Jean Debry sont les plus anciennes et remontent semble-t-il au 17e siècle (toit à forte pente, motifs de briques vernissées utilisées en damier...) . La façade sur rue a été refaite dans le 2e quart du 18e siècle (elle porte en fer d'ancrage la date partielle de 174 ?) , puis remaniée dans le 3e quart du 19e siècle lors de la mise en place d'un décor architectural néo-classique autour des baies.

Hôtel 23 rue du Général-Leclerc

L'hôtel date du 18e siècle. Il est situé sur rue mais présente une cour arrière importante qui s'étend jusqu'aux remparts. Deux pavillons symétriques abritant notamment une écurie et une remise à l'est, et peut-être un logement à l'ouest, ont été construits en fond de cour au 18e siècle.

Hôtel 1 place Sadi-Carnot

L'hôtel appartenait au début du 18e siècle à M. Verzeaux, maire de Vervins. Un plan masse de la propriété dressé par Jacques Vuidet le 8 juin 1717 met en évidence une disposition générale des bâtiments sensiblement similaire à l'état actuel. Toutefois une remise en fond de cour a été démolie depuis lors, peut-être en 1818.

Groupe scolaire Pascal Ceccaldi

L'école est constituée du bâtiment des classes et de 2 pavillons correspondant à l'est aux logements du directeur de l'école primaire de garçons et de son adjoint, à l'ouest à ceux de la directrice de l'école maternelle et de son adjointe. Les 2 pavillons, de plan identique mais renversé, présentent un étage carré et un étage de comble. Ils sont couverts chacun de 2 toits à deux pans formant équerre se terminant par une croupe.

Ancienne Gendarmerie

Le 6 octobre 1872, l'architecte départemental (Georges Dupont ?) rédige un rapport sur la possibilité de construction d'une caserne de gendarmerie à pieds sur un terrain contigu au palais de justice. Le 24 avril 1873 le projet définitif est adopté. En 1875 la gendarmerie est mise en service.

Entrepôt des tabacs

L'entrepôt des tabacs de Vervins a été construit en 1881 par l'entrepreneur vervinois Pierre Hubert. Il a été édifié à l'emplacement de l'ancien faubourg de la Ruelle-aux-Loups rasé en 1841 à l'occasion du percement des remparts et de l'aménagement de la place devant recevoir le palais de justice. Il constitue l'édifice le plus oriental d'un ensemble de trois bâtiments construits par l'entrepreneur Hubert.

Eglise paroissiale Notre-Dame

Le choeur est construit en calcaire, la nef et les bras du transept en grès et le clocher-porche en brique. Le choeur et la nef sont couverts de voûtes à nervures multiples, les collatéraux de voûtes d'ogives, le niveau inférieur du porche, la croisée et les bras du transept de voûtes nervurées appareillées comme les voûtes à arêtes triples, deux voûtes du bras S du transept étant irrégulières et complexes.

Café du Palais, actuellement poste

Le café du Palais a été construit entre 1880 et 1881 par l'entrepreneur vervinois Pierre Hubert. Il est tenu par le fils de l'entrepreneur lors de son ouverture le 6 mars 1881. Il a été édifié à l'emplacement de l'ancien faubourg de la Ruelle aux loups rasé en 1841 à l'occasion du percement des remparts et de l'aménagement de la place devant accueillir le Palais de justice.

Eglise Notre-Dame

Eglise en croix latine reconstruite autour de 1200, mais mentionnée dès 1135. En 1552, l'édifice est détruit par les Espagnols. En 1553 restauration et agrandissement de l'église par l'augmentation d'une travée dans le transept vers le choeur. Les voûtes sont relevées à partir de 1553 et achevées en 1566.

Ecole et pensionnat de l'Institution Notre-Dame

Le pensionnat privé de filles, dirigé par Mademoiselle Wateau, a été construit dans le 2e quart du 19e siècle entre la fortification d'agglomération et l'ancienne rue des Prêtres. Il est repris en 1853 par les religieuses de Notre-Dame de Saint-Erme. Dans la 2e moitié du 19e siècle, un nouveau préau surmonté d'une chapelle est édifié en retour d'équerre sur la cour.

Conciergerie du cimetière

Une morgue formant appendice est accolée au pignon postérieur de la conciergerie. Les deux corps de bâtiments sont construits en brique et couverts chacun d'un toit en ardoise à deux pans et pignons couverts. Seule la partie abritant la loge du gardien présente un étage de comble. Les élévations présentent un décor de briques en ressaut.

Ecole Louise Brimbeuf

Charles Cocquebert, architecte voyer de Vervins, dresse le 23 mai 1853 les premiers plans d'une salle d'asile et d'une école pour servir à un pensionnat primaire de filles. Le projet, fixé à 42 429F, est approuvé le 5 juin 1853 mais ne sera pas suivi d'exécution. Un nouveau règlement académique exigeant l'ouverture d'un corridor sur la longueur du bâtiment vient en effet induire une augmentation de l'oeuvre du 12 681F.

Cimetière 2 rue de Marle

Le cimetière, autrefois situé de part et d'autre de l'église paroissiale Notre-Dame, était scindé en deux parties nommées 'cimetière froid' au nord et 'cimetière chaud' au sud, à l'emplacement de l'actuelle place de l'Eglise. Le cimetière a été transféré à son emplacement actuel autour de la chapelle Sainte-Anne en 1788 et régulièrement agrandi vers l'ouest au cours du 19e siècle.

Château seigneurial, dit Vieux-château, actuellement collège

Construit vers 1163 par Raoul 1er de Coucy, le premier château de Vervins est érigé à l'extrémité nord de la fortification d'agglomération. Ce château assurait et complétait semble-t-il la défense de la ville en un point naturellement vulnérable de la fortification d'agglomération. Des fouilles réalisées en 1884 ont mis en évidence la présence de 2 tours de plan circulaire remontant au Moyen âge.

Château seigneurial dit Château-neuf, actuellement sous-préfecture

Raoul 1er de Coucy fait élever vers 1163 un premier château seigneurial dans la partie nord de la ville. Ravagé en 1552 lors de la guerre qui oppose François 1er à Charles Quint, le château est réédifié après 1559 par Jacques II de Coucy sur un site plus au sud. Désormais appelé " Château-neuf " en opposition à l'ancien dénommé " Vieux-château ", le nouveau château est semble-t-il achevé en 1573.

Chapelle funéraire de la famille Vilcocq

Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Chapelle funéraire de la famille Vilcocq' à vervins (aisne 02140). La chapelle a été érigée pour la famille Vilcocq dans la 2e moitié du 19e siècle. Elle a été édifiée dans un style néo-roman. La chapelle a été transformée récemment en remise.

Chapelle funéraire de la famille Piette

La chapelle a été édifiée dans la deuxième moitié du 19e siècle pour accueillir les dépouilles mortelles de la famille Piette. Elle abrite notamment celle de l'ancien député Louis-Edouard Piette né en 1806 et décédé en 1890 à Vervins. Elle est édifiée dans un style éclectique d'inspiration néo-classique.

Chapelle funéraire de la famille Trencart

La chapelle, de plan carré, est en pierre de taille calcaire, tout comme sa couverture. Les élévations inférieures de la chapelle reprennent l'aspect d'un bossage régulier. Elle comporte un décor en relief dans la masse. La porte de la chapelle est en fonte, avec son vantail supérieur ajouré. La baie 0 est ornée d'une verrière en grisaille et sanguine sur verre.

Abattoir

Cet ancien abattoir a été édifié dans la 1ère moitié du 19e siècle. Une tête de boeuf sculptée dans une pierre bleue et placée sur la façade, rappelle la destination de cet édifice. Désaffecté depuis 1901, date de création de l'abattoir public, il sert aujourd'hui de remise. Description : L'abattoir est construit en brique. Il est couvert d'un toit à deux pans à pignons couverts.