Chapelle de la Charité

Construite en 1854 par l'architecte municipal Pinguet, la chapelle de la Charité est un édifice néo-gothique présentant un ensemble de vitraux conçus dès l'origine par l'atelier Bazin, puis en 1871. L'iconographie reprend le culte de saint Vincent-de-Paul et l'apostolat des Filles de la Charité, ambulancières auprès des blessés de la guerre de 1870.

• 1223 Etablissement de la communauté des Frères Mineurs Franciscains à Saint Quentin.
• 1230 Apparition d'une première communauté de tertiaires de Saint François à Saint Quentin
• 1450 La communauté des Clarisses, appelées aussi "soeurs grises" ou "cordelières" est érigée. Leur couvent, construit antérieurement, se trouvait à l'emplacement de l'actuel Externat Notre Dame, rue des juifs, ensuite appeléee rue des Cordelières et depuis la révolution, jusqu'à aujourd'hui rue des Patriotes.
• 1584 Quentin BARRE, mayeur de St Quentin, acquiert et offre aux religieuses Cordelières, la maison de Bornival - à l'emplacement de l'actuelle école des patriotes et de la Chapelle de la Charité - pour qu'elles y prennent en charge les orphelins de la cité. Elles occuperont les lieux jusqu'à la Révolution où les dix sept dernières religieuses et trois novices seront chassées de leur couvent, transformé en hopital militaire, puis en magasins et ateliers.
• 1620 Les premières Soeurs de Saint Vincent de Paul, aussi appelées Filles de laCharité, viennent à Saint Quentin, d'abord temporairement, se dévouent auprès des plus pauvres, des malades et des orphelins. Elles leur apportent de l'aide, de l'assistance, des soins et secours et instructions.
• 1685 Les Filles de la Charité s'établissent de manière durable à St Quentin, rue aux tripes(aujourd'hui, rue du Wé), puis en différents lieux de la cité.
• 1690-1699 Les religieuses se trouvent en la Maison de Petit Castelet située entre l'ancien Cloitre de St Quentin jouxtant la Basilique et l'ancienne Halle aux Poids.
• 1793 Les religieuses sont chassées de leur habitation et s'installent rue du Gouvernement.
• 1794 Les Filles de la Charité, au nombre de cinq et très âgées, sont emprisonnées pendant huit mois par les révolutionnaires, puis finalement relâchées en raison de leur âge. Elles retournent dans leur demeure rue du Gouvernement.
• 1845 Les Soeurs de la Charité s'installent dans la Maison de Bornival, rue des Patriotes (ex- rue des Cordelières. Elles y remplacent les Soeurs Cordelières chassées à la Révolution et y transfèrent le bureau de Bienfaisance et leur école. Elles en font la Maison de l'orphelinat et de la Charité. L'établissement comptera 250 jeunes filles pauvres ou orphelines en 1847 et jusqu'à 700 filles en 1856.

Source : rebbou.